Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/sciencea/www/forum/forum/main.php:38) in /home/sciencea/www/forum/forum/main.php on line 229
Forum de physique - scienceamusante.net
Forum de physique

Ceci est l'ancien système de forum de discussion de scienceamusante.net, accessible en lecture seulement.
Utilisé de 2004 à 2011, il n'est plus maintenu et pourrait disparaîre un jour...

L'actuel forum de discussion se trouve ici :
forum.scienceamusante.net

Retour au forumFaire une recherche

Pages :  1

electronégativité [21959]

(moimeme)

Voir son profil

messages postés


Posté le : 05/09/2006, 19:07 (Lu 9088 fois)

Bonjour,
l'électronégativité est définie par X=(Ei-Eatt)/2
avec Ei energie d'ionisation et Eatt l'energie d'attachment electronique.
mais si l'ellectronégativité ne sert qu'a savoir quel composé va attirer le plus les electrons , à quoi sert de diviser (Ei-Eatt) par 2 ? Un nombre 2 fois plus grand servirait a la meme chose, on verrait de suite lequel attire le + les electrons

merci d'avance

Re: electronégativité [21962]

darrigan
Modérateur

Voir son profil

2872 messages postés


Posté le : 05/09/2006, 19:29 (Lu 9082 fois)

Bon déjà l'électronégativité n'est pas une grandeur mesurable. C'est une grandeur empirique, inventée par les chimistes pour rendre compte le mieux possible des attirance des électrons entre les atomes, dans une molécule.

Il existe plusieurs échelles pour évaluer l'électronégativité :
- Echelle de Pauling : on calcule la différence d'électronégativité (Delta X) entre deux atomes A et B à partir des énergies de liaisons EAA, EBB et EAB, à l'aide de la formule :
Delta X = 0,102 (EAB - (EAA*EBB)^0,5 )^0,5
Pour fixer l'échelle on prend généralement une valeur fixe pour le fluor. Par exemple X(F) = 4,0.
- Echelle de Mulliken : on calcule l'électronégativité comme la moyenne, à un facteur près, de la première énergie d'ionisation EI1 et la première affinité électronique AE1 de l'atome :
X(A) = 0,317 * (EI1(A) + AE1(A))/2
Donc ce n'est pas, comme tu le dis, juste la moyenne ; il y a un facteur devant.
- Echelle d'Allred-Rochow : obtenue par des calculs complexe de type quantique.
Enfin, il existe aussi des électronégativités dynamiques... mais c'est plus compliqué encore.

Bref, puisque l'électronégativité est sensé vouloir représenter le caractère plutôt donneur ou accepteur d'électron d'un atome, lorsqu'il est lié à un autre atome, les chimistes ont naturellement inventé des échelles où intervenaient des grandeurs mesurables liées à cela :
- énergie d'ionisation, qui est l'énergie minimal qu'il faut fournir à un atome à l'état gazeux et à l'état fondamental pour lui arracher un électron
- l'affinité électronique, qui mesure le contraire
On peut alors supposer que la moyenne des deux est une bonne approximation de ce que l'on cherche à apprécier.

Le facteur 0,317 n'est là que pour faire en sorte que les différentes échelles donnent des valeurs semblables d'électronégativité pour le même atome. Tout comme la référence dans l'échelle de Pauling de 4,0 pour le fluor ou le facteur 0,102...

On aurait très bien pu fabriquer des échelles comprises entre 0 et 10, plutôt qu'en 0 et 4...

Re: electronégativité [21966]

(moimeme)

Voir son profil

messages postés


Posté le : 05/09/2006, 20:42 (Lu 9077 fois)

mais l'echelle de pauling par exemple, a l'air plus compliquée
Delta X = 0,102 (EAB - (EAA*EBB)^0,5 )^0,5
présente t elle unintéret par rapport à celle de Mulliken , ou bien si ils existe plusieurs échelles , c'est simplemnt pour des raisopns "historiques"
merci ( et déjà merci pour le message précédent)


Re: electronégativité [21968]

darrigan
Modérateur

Voir son profil

2872 messages postés


Posté le : 05/09/2006, 21:24 (Lu 9068 fois)

Je ne connais pas l'historique de cette formule de Mulliken (je devrais pourtant... mea culpa). Mais si on regarde comment elle est construite, on devine un peu ce que Mulliken a voulu faire : comme une liaison chimique est d'autant plus forte qu'il y a séparation de charge entre deux atomes, c'est à dire d'autant plus que la liaison est polarisée, hé bien c'est sûrement un bon moyen pour calculer une électronégativité, puisqu'on veut justement que cette dernière traduise le sens de déplacement des électrons entre deux atomes.

Mulliken a dû se dire "il faut donc que je trouve une expression où intervienne l'énergie de la liaison A-B, EAB. Mais il faut que je corrige cette énergie par les énergies des liaisons propres à chacun des atomes A et B, soit EAA et EBB."
Il aurait pu écrire simplement que Delta X était proportionnel à EAB-(EAA+EBB)/2. Mais la moyenne arithmétique de EAA et EBB ne devait pas bien refléter la réalité, il a donc essayé une moyenne géométrique, racine_carrée_de(EAA*EBB). D'où EAB-(EAA*EBB)^0,5. On obtient quelque chose qui est homogène à une énergie. Pourquoi prendre la racine carrée du résultat final ? je l'ignore...

Re: electronégativité

lavoisier

Voir son profil

292 messages postés


Posté le : 05/09/2006, 21:42 (Lu 9063 fois)

Le problème de l'échelle de Mulliken est que l'affinité électronique (opposée de l'énergie d'attachement électronique) n'est mesurable que pour certains atomes => on ne peut donc pas calculer l'électronégativité de tous les atomes.

Alors qu'avec la définition de Pauling, on peut !

Pages :  1

Aztek Forum V4.00 Copyright (C) 2003

© Anima-Science. Tous droits réservés pour tous pays. À propos de scienceamusante.net - Contact