| L'atome selon le modèle de Bohr . |
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| Posté le : 04/08/2005, 13:51 (Lu 6862 fois) |
Bonjour, selon le modèle de Bohr , peut on représenter les sous couches (s,p,d,f) par des cercles ayant le noyau de l'atome comme centre ?
Si oui , j'aime bien savoir comment classer les sous couches dans l'ordre croissant de leur rayon .
Merci beaucoup .
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| Re: L'atome selon le modèle de Bohr . [1796] |
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| Posté le : 04/08/2005, 16:43 (Lu 6860 fois) |
non, dans l'atome de Bohr on ne représente que les couches comment etant des nombres quantiques principal(n)
Parceque si on regarde les fonctions d'onde, la fonction 3d est plus proche du noyau qu'une 3p qui est elle même plus proche que la 3s!
En effet, tu peux voir qu'il y a une petite probabilité pour que l'électron 3d soit dans une zone plus proche du noyau qu'un électron qui se trouve dans une 3s
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| Re: L'atome selon le modèle de Bohr . [2574] |
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| Posté le : 24/08/2005, 09:26 (Lu 6819 fois) |
Bonjour er merci Faust  .
Dans l’atome de Bohr , et pour un électron on a la relation suivante :
et V= nh/2pi m r => mV^2/r = n2 h2 m / 4 pi2 r3 or mV^2/r = K Z* e / r^2 (avec Z * charge nucléaire efective ressentie par l’électron ) => K Z* e / r^2 = n2 h2 m / 4 pi2 r3 =>
r = n2 h2 m / 4 pi2 K Z* e = cte n2 / Z* donc un électron 5s et un électron 5d n’ont pas le même rayon car il non pas le même Z* . Que pensez vous de ce raisonnment ?
la formule r = cte n2 / Z* peut elle être utilisée pour classer une serie d’élements (ions et atomes) dans l’ordre croissant de leur rayon atomiques ? Exemple d’une serie d’élements : Na+ , Mg2+ , F^- , Cl , Mg , Fe .
Merci .
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Edité le 24/08/2005 à 09:31 par chrome VI
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| Ha ! les modèles atomiques... [2586] |
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| Posté le : 24/08/2005, 14:11 (Lu 6809 fois) |
Le modèle auquel tu fais allusion n'est pas celui de Bohr, mais celui de Slater, puisque tu y fait apparaître un Z* (et même normalement un n*), qui est la charge effective, c'est à dire la charge nucléaire diminuée des constantes d'écran de Slater (notées sigma) que chaque électron occasionne sur l'électron étudié.
L'énergie d'un électron 5d n'est donc pas la même selon le nombre d'électrons présent sur la sous-couche 5d. De même son rayon moyen.
Cela dit, le modèle de Slater, comme tous les modèles, n'est pas parfait et ne donnera jamais toutes les nuances de la réalité ! Par exemple il suffit de calculer des énergies d'ionisation d'atomes en utilisant les formules de Slater pour se rendre compte que ça ne colle que très rarement avec les données expérimentales... Pour les rayons atomiques ou ioniques, tu peux t'amuser à calculer les rayons des électrons les plus externes de chaque atome ou ion (c'est facile à faire dans un tableur) et tu verras bien si ça colle avec les données expérimentales.
Mais il y a un problème plus fondamental à cette question : il existe plusieurs définition du rayon atomique (ou ionique), étant donné qu'un atome (ou un ion) n'est PAS une boule rigide avec un rayon bien défini... C'est plutôt un nuage électronique dans bords bien nets. Dans ces conditions, comment savoir où s'arrête l'atome ? (et donc quel est son rayon ?)
Il est tout de même possible de définir des rayons : rayon de van der Waals, rayon de covalence, ou encore le rayon thermochimique dont parle Faust (tiens, Faust, aurais-tu une référence sur ces rayons, car je ne connais pas !). Ces rayons sont définis dans certaines conditions expérimentales et on peut trouver des tables expérimentales. Il existe même une théorie dans laquelle les atomes sont en fait des "bassins atomiques" déterminés par la densité électronique, et dans lesquels les atomes peuvent s'étendre à l'infini.
Bref, tout ça pour dire que lorsqu'on aborde la modélisation des atomes, on s'engage dans des discussions profondes et très intéressantes ! 
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| Re: L'atome selon le modèle de Bohr . [2576] |
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| Posté le : 24/08/2005, 09:41 (Lu 6817 fois) |
je vais me pencher sur tes équations parceque ca remonte à loin :) Ton raisonnement est peut etre correcte mais je ne pense pas que l'on utilise le modele de Bohr (qui est faux) pour déterminer les rayons atomiques :)
De nos jours on utilise la cristallographie, ou bien la méthode de Mulliken qui dit que dans un sel , exemple NaCl, et bien rNa/rCl = ZCl/ZNa
Ou alors encore plus fouillé : les rayons thermochimiques
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